10/08/2014
France

Ségolène Royal souhaite mettre fin à l’utilisation des sacs plastique

La
ministre de l’Écologie a déposé un amendement adopté mercredi 25 juin,
dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la biodiversité. Le
texte, propose de mettre fin à l’utilisation des sacs plastique non
réutilisables à compter du 1er janvier 2016.

Grâce à cet amendement,
Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de
l’Énergie, souhaite continuer dans la logique de réduction des sacs
plastique à usage unique, initiée il y a environ dix ans. Les grandes
surfaces alimentaires ont engagé, depuis des années, un retrait
progressif des sacs plastique à usage unique en caisse. Grâce à cette
initiative, qui a poussé les clients à utiliser des sacs réutilisables,
leur nombre est passé de 10 milliards à 700 millions, entre 2002 à 2011.
Cela étant il y a lieu de poursuivre cette réduction car près de 5
milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique sont
encore distribués dans les commerces annuellement en France.

Au 1er
janvier 2016, fin de l’utilisation des sacs plastique non réutilisables,
sauf sacs compostables (compostage domestique) et biosourcés pour les
sacs dits "fruits et légumes", utilisés pour l’emballage des fruits et
légumes, des poissons et des viandes, des alternatives seront possibles
grâce à des sacs compostables, fabriqués à partir de matière végétale.
Cette décision est, de plus, une opportunité de valoriser la production
de nouveaux sacs innovants et écologiques en France. En effet,
aujourd’hui, 90 % des 12 milliards de sacs dits "fruits et légumes" sont
importés depuis l’Asie.

L’Assemblée des Nations unies pour
l’environnement – ANUE, réunie cette semaine à Nairobi au Kenya, a de
nouveau alerté sur l’ampleur des dégâts générés par le rejet de déchets
plastique dans les océans. Cette pollution constitue une grave menace
pour la vie marine, et par conséquent pour le tourisme et la pêche. Ces
déchets peuvent en effet tuer les animaux marins qui les ingèrent, mais
également détériorer leur habitat. Les dégâts sont estimés à au moins 13
milliards de dollars. En parallèle de cette décision française et de
cet avertissement de l’Assemblée des Nations unies pour
l’environnement, une directive européenne sur les sacs plastiques est
également en cours de préparation.

Environnement France – 26-06-2014